Joyeuses Fêtes de Pâques 2019

Chant : "Un nouveau commencement" de la fresque musicale "Jésus de Nazareth à Jérusalem."

C'est comme si quelque chose avait changer
Comme si quelqu'un avait mis toute la lumière du monde
Dans le ciel de notre vie
C'est comme si nous étions tous près de lui
Comme si nous avions trouver depuis cette force en nous
Le pardon infini
C'que nous avons vécu
Ce n'était que le début
C'que nous avons reçu
Ce n'était que le début
Rien ne sera jamais comme avant
C'est ici c'est maintenantl
Au bout de nos coeurs impatients
Un nouveau commencement
Rien ne sera jamais comme avant
Ce qu'on veut ce qu'on attend
C'est à nous de porter le chant

 

D'un nouveau commencement
Une fois dans la vie
quelqu'un prie pour nous
Cette seule fois suffit pour changer tout
Une fois dans la vie
quelqu'un vit pour nous
Et l'espoir grandit là devant nous
Le partage est dans nos mains

Nous ouvrons tous les chemins
Et demain il n'y aura plus de pleurs,
de chaînes, Il y en aura plus.
Rien ne sera jamais comme avant
C'est ici c'est maintenant
Au bout de nos coeurs impatients
Un nouveau commencement
Rien ne sera jamais comme avant
Ce qu'on veut ce qu'on attend
C'est à nous de porter le chant
D'un nouveau commencement
Rien ne sera jamais comme avant.

Parole de Dieu : Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Commentaire du Père Dumec

Que s’est-il passé au matin de Pâques ? Les quatre évangélistes parlent du « premier jour de la semaine » et de l’aurore. Chez Matthieu, le jour commençait à luire ; Marc parle de tôt le matin ; Luc évoque l’aube profonde, Jean la qualifie d’encore sombre. Et puis, comme un éclair fulgurant, c’est le contraste : une vision de lumière à travers un ange, un jeune homme ou deux hommes, tous éblouissants. Là nous est dit l’essentiel du chemin de la foi pascale : Passer de l’ombre à la lumière !

Nul doute que le « premier jour de la semaine » nous renvoie au « premier jour » de la Création où, au sein d’un chaos tout imbibé d’obscurité la plus totale, Dieu envoie sa lumière pour passer de la noirceur de la nuit à la blancheur du jour ! La foi en la Résurrection joue sur ce contraste y ajoutant l’image du tombeau fermé qui évoque la Mort, à celle du tombeau ouvert qui renvoie à la Vie ; contraste aussi entre des linges mortuaires et le vêtement lumineux, éclaboussant de vie !

Croyants, de commencements en commencements, nous passons ainsi de l’ombre à la lumière. Nous avons sans cesse à abandonner ce linceul qui nous recouvre de mort, pour revêtir le vêtement de la nouveauté, qui nous habille de vie. Nous avons sans cesse à ôter de notre regard ce suaire qui nous cache la lumière pour pouvoir discerner dans notre quotidien parfois morose, nostalgique et sombre, le bourgeon qui veut éclore, la porte entrouverte sur l’avenir, la lueur d’un matin qui pointe à l’horizon.

Jour après jour, le mystère de la Résurrection vient secouer nos peurs, raviver la flamme vacillante de notre espérance, stimuler notre amour endormi, pour réveiller en nous l’audace de la confiance. Tel est le chemin de la foi qui nous apprend à nous relever, à repartir, à marcher, à courir, vers l’aube d’une vie transfigurée, vers la lumière d’un Amour qui ne passera jamais. Mystère de la Résurrection qui nous pousse à témoigner que le Dieu des vivants est à l’œuvre en nos vies !

Parole de Marie Rivier
« Ayons toujours devant les yeux,
le Christ ressuscité et nous serons fortes. »

VJC III P 171
Parole du Pape François

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