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Marie Rivier, une éducatrice passionnée
Marie Rivier est née à Montpezat en Ardèche le 19 décembre 1768. Une chute la rend infirme dès l’enfance. Pendant quatre ans, elle prie Marie de la guérir « Si tu me guéris, je t’amènerai des enfants, je leur ferai l’école ». Elle est guérie. S’annonce alors sa vocation d’éducatrice.
A 18 ans, elle ouvre une école à Montpezat malgré les réticences de son curé. Très vite, elle gagne la confiance de tous. Chaque jour après la classe, elle rejoint les jeunes filles pour leur donner une formation humaine et chrétienne. Elle accepte d’organiser une préparation aux fêtes religieuses pour les femmes et les fait prier.
En 1794, elle quitte Montpezat pour Thueyts. Alors que les couvents sont dissous, les religieux dispersés et les églises fermées au culte, elle appelle d’autres jeunes filles : « Mettons-nous ensemble et nous ferons l’école ». Ainsi naît le 21 novembre 1796 une nouvelle famille religieuse : la Présentation de Marie. L’école sera le moyen privilégié pour annoncer Jésus Christ aux enfants et aux jeunes. Les plus délaissés seront pour elle un souci constant.
Lorsqu’elle meurt le 3 février 1838 à 69 ans, elle a déjà fondé 141 écoles réparties dans 14 diocèses et reçu plus de 350 sœurs pour continuer son œuvre. Elle a été déclarée Bienheureuse par le Pape Jean-Paul II le 23 mai 1982.
Aujourd’hui, dans les pas de Marie Rivier …..
Marie Rivier nous invite à accompagner le développement de l’enfant dans toutes ses dimensions. Cela repose sur une conviction forte, celle d’espérer en chaque jeune et d’aimer son avenir.
Nous sommes souvent amenés à penser que l’avenir n’est plus ce qu’il était : crises économiques, problématiques liées à l’environnement, l’école qui n’offre plus à ceux qui réussissent la garantie d’un emploi et d’une promotion sociale.
Cependant, si les jeunes pour lesquels nous œuvrons, n’ont pas besoin et ne veulent pas d’adultes qui les bercent d’illusions, ils ne veulent pas non plus d’adultes aux convictions molles, nostalgiques et qui démissionnent face à l’avenir.
Ce qui manque peut-être le plus à la jeunesse d’aujourd’hui, c’est une véritable promesse, celle d’une alliance par laquelle les adultes acceptent de partager avec leurs enfants la charge de l’avenir de l’Homme.
Plus que jamais, éduquer doit être passion d’espérance !
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