Marie Rivier

Qui était donc Marie Rivier ?

Nous voudrions dessiner quelques traits de son visage spirituel, saisir les vibrations de son âme à travers les étapes d’une vie qui commence dans la souffrance et l’incapacité, dans le silence et la solitude où couve un feu qui sera lumière pour beaucoup, ce feu dont Jésus veut embraser le monde.

Une femme marquée par la souffrance, habitée par un feu.

A Montpezat, les bonnes gens pouvaient se dire : Que sera cette enfant ? Comment n’auraient-ils pas été saisis d’étonnement devant le chemin si particulier de la petite Rivier ? Devenue incapable de marcher après cette chute à 16 mois, elle accepte que sa mère la laisse dans la chapelle froide devant la statue de la Vierge de Pitié. Elle a compris que cette femme – la femme de la chapelle, comme elle disait, pouvait la guérir. Elle prie, supplie, tente le chantage : je te promets… si tu me guéris, je t’apporterai une robe, un chapeau, tu dois avoir froid… si tu ne veux pas me guérir, je vais bouder…

  • Tant d’heures de silence, de présence immobile devant la Piéta…
  • Une enfant qui ne marche pas, mais dont la prière crie jusqu’à l’exaucement…

Une femme de foi et enracinée dans la prière.

Ses rêves ?... des rêves d’enfant ? peut-être, mais des rêves de vivante… elle veut guérir, être libre, elle rassemblera les enfants, les instruira pour les aider à grandir, elle leur dira qu’ils sont aimés de Dieu, qu’ils ont un avenir à construire… plus que de rêve, on a pu parler d’annonciation. Sommes-nous attentifs à ces premières annonces chez un enfant ?

Goûter le prix du silence, du retour au cœur dans la soif du désert, cette expérience marquera la vie de Marinette. Elle apprend déjà à se faire une solitude dans son cœur, à découvrir le jardin intérieur où se préparent les choix d’une vie et le meilleur de l’action… « notre principal ouvrage, c’est  l’ouvrage du cœur », dira-t-elle…? Connaissez-vous le petit Placide s’émerveillant de sa découverte : «  La vie intérieure, c’est une vie qui est intérieure ! »

Comment ne pas pressentir la richesse de l’expérience vécue par cette enfant de Montpezat de sa deuxième à sa sixième année !

Une femme se mettant à la suite de Jésus.

Attendre et patienter… elle sait la longueur du temps et sa fécondité. Elle a appris ainsi la force de la foi, le courage dans l’épreuve, l’amour qui s’oublie et se donne…

Devant la Piéta elle entend : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils…

Ses yeux et son cœur ont longuement contemplé Jésus, qu’elle appellera le soleil de sa vie.

Rien ne l’arrêtera désormais. Elle est fascinée par cet amour-don qui a conduit Jésus jusqu’à la mort de la croix, la Croix dont le rappel la provoque à l’amour.

Une femme attentive aux appels des plus pauvres, confiante en la jeunesse

Attentive à un appel qui vient de plus loin qu’elle-même, elle tiendra bon, prête à tout pour y répondre. Elle rassemble pour une œuvre qui la dépasse… elle rassemble ceux qui ont foi en la jeunesse et compassion pour toute souffrance… Sa confiance en la jeunesse est frappante. Eduquer, c’est espérer, cette expression lui aurait plu. Elle rappelait souvent combien la confiance, la patience doivent accompagner le travail de l’éducation comme celui du semeur. « La bonne semence que vous jetez dans leur cœur profitera en son temps, j’en ai l’expérience… ayez donc bon courage… » (I. Bouchard I, p 92)

Une femme disponible à l’image de Marie

A Thueyts, la pauvreté des moyens fait douter bien des personnes sensées, les menaces des extrémistes font craindre le pire, sans compter avec les aléas d’une santé souvent défaillante … mais rien n’ébranle sa force et son audace. Depuis longtemps elle a pris appui sur la Vierge Marie, celle qui a entendu la parole : Rien n’est impossible à Dieu.
A l’école de Marie, Marie Rivier a si bien rencontré Jésus.

Une femme qui rassemble pour témoigner de l’Evangile

Elle voudrait révéler à tous qu’un Amour plus grand accompagne le chemin de chacun de nous. Elle voudrait avoir mille vies pour faire connaître et aimer Jésus Christ.

Sa vision d’apôtre est ouverte à l’universel : « Un jour mes filles traverseront les mers… »

Aujourd’hui à travers le monde… celles et ceux qui ont entendu son appel portent l’Evangile, font l’école, travaillent à la promotion de tout être humain, donnant la préférence aux défavorisés…

Marie Rivier, une femme étonnante, par l’intelligence, par son aptitude au discernement, par le sens du gouvernement… une femme d’un dynamisme et d’un courage à toute épreuve. Son regard à lui seul disait la force de sa vie intérieure et sa parole qui allait au cœur en était l’écho.

Une passionnée de JESUS CHRIST, des témoins disent qu’il suffisait de peu de temps passé avec elle pour réaliser l’origine de son ardeur, de son feu dans le don d’elle-même à sa mission : « Rien moins que la présence de Celui qui est venu mettre le feu au monde et n’a de cesse que de le voir tout embraser : Jésus Christ ». ( cf A.M.Lassus, Une flamme de feu ,p 38)

Une sœur universelle dans ses relations, à l’aise en tous milieux, les petites gens des campagnes, les nécessiteux, les enfants délaissés, abandonnés, tout aussi bien que la famille de Maître Fournier, notaire à Pradelles ou la famille Aubanel, imprimeur à Avignon ou encore Madame de St-Priest, Comtesse d’Antraigues, qui accompagna en exil les proches de Louis XVI. Avec cela, si prévenante, pour celles qu’elle appelle ses filles, proches ou éloignées par leur mission, elles savent toutes à quel point elles sont l’objet de sa tendresse.
Marie Rivier, une femme de contact présente à tout et à tous.

Marie Rivier aux enfants

Marie Rivier en chanson

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