2ème dimanche de Carême

Durant la première semaine, nous avions choisi d’invoquer l’Esprit Saint afin de faire route avec Lui, sur ce chemin de Carême… Souffle imprévisible qui a poussé Jésus au désert, viens nous t’attendons…

Aujourd’hui l’Evangile de Marc précise : « Jésus prit avec lui, Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. » Mc 9,2-3

En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants,
d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse,
et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole
et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci
est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».

– Acclamons la Parole de Dieu.

Méditation

La haute montagne… lieu de la rencontre de Dieu avec Moïse et don de la Loi, lieu où le prophète Elie est envoyé après s’être réfugié au désert pour mourir. Lui qui « éprouve une ardeur jalouse pour le Seigneur » est visité par un ange qui dans le désert vient le réconforter et lui redonne des forces. De là, il part sur la montagne et il reconnait la présence de Dieu dans le murmure d’une brise légère.  

Le roi Acab avait rapporté à Jézabel comment le prophète Élie avait réagi et comment il avait fait égorger tous les prophètes de Baal. Alors Jézabel envoya un messager dire à Élie : « Que les dieux m'envoient malheur sur malheur si demain, à cette heure même, je ne t'inflige pas le même sort que tu as infligé à ces prophètes. » Devant cette menace, Élie se hâta de partir pour sauver sa vie. Arrivé à Bershéba, au royaume de Juda, il y laissa son serviteur. Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert. Il vint s'asseoir à l'ombre d'un buisson, et demanda la mort en disant : « Maintenant, Seigneur, c'en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères. » Puis il s'étendit sous le buisson, et s'endormit. Mais voici qu'un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! » Il regarda, et il y avait près de sa tête un pain cuit sur la braise et une cruche d'eau. Il mangea, il but, et se rendormit. Une seconde fois, l'ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! Autrement
le chemin serait trop long pour toi. » Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu. Là, il entra dans une caverne et y passa la nuit. Et voici que la parole du Seigneur lui fut adressée. Il lui dit : « Que fais-tu là, Élie ?  Il répondit : « J’éprouve une ardeur jalouse pour toi, Seigneur, Dieu de l’univers. Les fils d’Israël ont abandonné ton Alliance, renversé tes autels, et tué tes prophètes par l’épée ; moi, je suis le seul à être resté et ils cherchent à prendre ma vie. » Le Seigneur dit : « Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur, car il va passer. » À l’approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ; et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ; et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d’une brise légère.

Aussitôt qu’il l’entendit, Élie se couvrit le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Alors il entendit une voix qui disait : « Que fais-tu là, Élie ? »1R19, 1-13

Avec Moïse sur la montagne, j’accueille le visage de Jésus, le Fils bien aimé du Père qui est venu accomplir la Loi. Il est, Il était et Il vient encore me présenter, m’offrir l’Amour du Père et il m’invite à le suivre… sur un chemin d’abandon, de lâcher prise… quelle peut être ma réponse ?

Avec Elie, prophète passionné, animé par une ardeur jalouse, je découvre que Dieu est dans le murmure d’une brise légère… Et si mon chemin de conversion était de passer du faire pour Dieu à être avec Dieu ?

Les disciples présents à la scène sont troublés, craintifs… Ils ne comprennent pas l’annonce de la passion et les paroles de Jésus qui suivent la transfiguration. Pourtant tout au long de leur compagnonnage, Jésus n’a pas cessé de poser des signes… Le Royaume est au milieu de vous. Jésus libère, il ouvre un avenir. Pourtant je suis comme eux très souvent dans l’incompréhension, la crainte, la surprise, mais je perçois que le cœur de l’Evangile est là… en Jésus seul, présent, vivant, agissant, transformant notre humanité.

Petit exercice 

Aujourd’hui et chaque jour de cette semaine, je prends 5 mn pour me mettre à l’écart et revenir à mon cœur profond, descendre dans ma solitude intérieure. Je me tiens à l’écoute  de ma respiration… J’écoute  le souffle de vie qui me traverse… j’accueille et je donne… je m’accueille et je me donne… Dieu est là. L’Amour prend visage dans l’humble quotidien de nos vies. Merci Seigneur.

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