E-neuvaine Ⅱᵉ jour : 27 janvier 2022

« Heureux les affligés »

Soyez fidèle à tout ce que la grâce demande de vous, c’est là que vous trouverez la sainteté et la paix.(Lettre 290-8)

Il y a ceux qui pleurent en raison du mal commis, du bien omis, de la trahison de la relation avec Dieu. Ce sont les pleurs pour n’avoir pas aimé, qui découle du fait que la vie des autres nous tient à cœur. Ici, on pleure parce que l’on ne correspond pas au Seigneur qui nous aime tant, et la pensée du bien qui n’a pas été fait nous attriste ; c’est le sens du péché. Ceux-là disent : « J’ai blessé celui que j’aime », et cela les attriste jusqu’aux larmes. Dieu soit béni si ces larmes arrivent !

Tel est le thème, difficile mais vital, des erreurs personnelles à affronter. Pensons aux pleurs de saint Pierre, qui le conduira à un amour nouveau et beaucoup plus vrai : ce sont des pleurs qui purifient, qui renouvellent. […]

Si nous gardons toujours à l’esprit que Dieu « ne nous traite pas selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses » (Ps 103, 10), nous vivons dans la miséricorde et dans la compassion, et l’amour apparaît en nous. Que le Seigneur nous accorde d’aimer en abondance, d’aimer avec le sourire, avec la proximité, avec le service et aussi avec les larmes (Audience du 12 février 2020).

Gaudate et Exsultate

75. Le monde nous propose le contraire : le divertissement, la jouissance, le loisir, la diversion, et il nous dit que c’est cela qui fait la bonne vie. Le monde ne veut pas pleurer : il préfère ignorer les situations douloureuses, les dissimuler, les cacher.

76. La personne qui voit les choses comme elles sont réellement se laisse transpercer par la douleur et pleure dans son cœur. Cette personne est consolée, mais par le réconfort de Jésus et non par celui du monde. Elle peut ainsi avoir le courage de partager la souffrance des autres et elle cesse de fuir les situations douloureuses. De cette manière, elle trouve que la vie a un sens, en aidant l’autre dans sa souffrance, en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres.

 Savoir pleurer avec les autres, c’est cela la sainteté ! (GE 76)

Écoutons Marie Rivier

« Bienheureux sont ceux qui pleurent leurs péchés et tous les crimes qui se commettent dans le monde. Approchons-nous de Dieu ; prions et offrons-lui nos larmes. Le péché a allumé un grand feu dans notre âme ; que nos larmes l’éteignent ! Les larmes sont un déluge sacré qui noie toutes nos offenses… » (Méditations sur les Béatitudes)

Ô Marie Rivier, obtenez-nous la grâce de l'attention de foi à la présence de Dieu

Prière

Comme Tu es avec les pauvres, Seigneur, Tu es avec ceux qui pleurent, Toi qui as pleuré avec la veuve de Naïm et avec les sœurs de Lazare. Les larmes sont le signe que l'âme n'est pas figée. Remplis nos cœurs, Seigneur, non pas d'attendrissement mais de tendresse, remplis-les de compassion pour les autres, à commencer par les plus proches. Apprends-nous à partager la souffrance des affligés, à porter leurs fardeaux, à nous ranger activement dans leur camp. Rends-nous attentifs, Seigneur, à ceux qui pleurent, c'est par leurs yeux que Tu pleures. Amen

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