Les révélations choquantes et le flot médiatique ininterrompu qui ont suivi la parution du livre de Victor Castanet, pointant du doigt les pratiques d’un groupe privé lucratif gérant des EHPAD, nous amènent à rappeler qui nous sommes dans ce paysage où le risque d’amalgame est grand.
Les associations qui gèrent nos EHPAD sont, comme un tiers des EHPAD de France, privées mais à but non lucratif. C’est bien plus qu’une nuance sémantique, il s’agit bien d’un projet que porte chacune de nos associations d’une vision désintéressée de son œuvre et de l’accueil.
Outre les valeurs et l’éthique que portent les équipes auprès des résidents, le modèle économique associatif permet de concilier l’intérêt général et l’initiative privée dont le conseil d’administration, constitué exclusivement de bénévoles, est le garant.
Ainsi, les moyens financiers mobilisés qu’ils soient publics ou privés sont exclusivement et strictement alloués à la prise en charge des résidents et visent par une gestion stricte et prudente à limiter au maximum le reste à charge pour les familles.
Tous les salariés et tous les bénévoles de nos établissements portent leurs efforts, parfois dans des conditions difficiles, pour que nos valeurs chrétiennes se vivent dans leurs attitudes professionnelles, dans l’attention portée aux soins mais aussi dans l’humanité et le respect de l’histoire de chacun.
Que chacun des acteurs de nos établissements soit ici remercier et que nos gouvernants puissent, très vite, prendre en mains ce dossier si essentiel pour notre société qu’est la prise en charge du grand âge et de la dépendance